Hôtel California

Je viens de vivre une expérience pas comme les autres cette semaine.

Jeudi, je devais donc me lever à 3h00 du matin pour vérifier le fonctionnement d’une station d’épuration. J’avais le choix entre ça et passer ma journée à faire 600 bornes pour ouvrir des robinets et faire des pélèvements d’eau. A choisir entre la peste et le choléra, je ne choisis pas. Mais bon, je me suis quand même décidé pour cette expérience incroyable.

Enfin l’expérience incroyable n’étais pas de faire des folies de son corps dans une station d’épuration à trois heures du matin mais plutôt de dormir dans l’hôtel le plus miteux que je n’ai jamais vue. Vous allez me dire, t’en connais beaucoup des hôtels ? Non, c’est vrai que je ne n’ai pas beaucoup dormi de fois à l’hôtel. Mais bon, je dois préciser que j’ai passé 10 jours dans un Formule*pauvre*1 et franchement à côté le formule*pauvre1*, c’était le Carl*starlette*ton.  Peut être que le fait d’être en charmante compagnie m’a aidé à passer ces 10 jours (et non je n’ai même pas couché avec elle, même pas profiteur le fred).

J’arrive donc au fameux hôtel. Pourtant, on m’avaist dit que du bien jusqu’à présent de cette chaîne dont le nom pourrait évoquer une sorte de lit qui vous donnerait envie de faire des folies toute la nuit avec votre moitié. Bon, ben pour ceux qui ont pas compris, je suis allé au Bal*merdique*ladin.

Je passe ma carte dans le lecteur. La porte se referme derrière moi, je cherche l’interrupteur pour allumer et là rien ne s’allume. Mais où est donc passée la fée électricité qui me sortira de la pénombre. Je réouvre donc la porte pour éclairer et d’un mouvement digne d’un gymnaste je tiens la porte de mon pied droit et j’allume la lampe à la tête du lit de ma main gauche. Fantastique quadruple loots piqué mon cher Nelson. Je pense que Fred va décroché un 6.0 pour cette figure. Remarquez, il n’y avait pas tant de distances que ça à parcourir. Il faut bien dire que les chambres sont dignes de la maison des 7 nains. A peine, un pas fait dans la chambre, soit vous vous retrouvez dans la salle de bain ou bien dans le couloir.

Le décor me rapella celui du formule*pauvre*1, à quelques petites exceptions près. Il y avait bien entendu le mur crépi façon formule*pauvre*1 mais de grandes différences. Au lieu d’avoir de la peiture rouge pompier aux portes, il y avait de la jaune moutarde avec les encadrures vertes granny smith. Et là, le grand luxe, un paysage d’un grand peintre, un richard je ne sais quoi. Je pense que ce devait être le nom du gérant de l’hôtel. Il avait dessiné le paysage comme on le fais quand on est petit. Les éléments du paysage étaient dessinés au crayon de papier et puis peint à l’intérieur ; du grand art.

La moquette était du plan grand gôut avec des brûlures de cigarettes ou peut être même de cigares comme le montre la trace noir devant mon pied.

Le mobilier était trèsNew Age et très bien fourni et se résumait à une chaise de jardin. On sait jamais si j’avais voulu profiter de la terasse. Non là, je vous ai bien eu, il n’y avait pas de terrasse.

Et là, devant moi, se tenait une porte, la porte qui distingue cette hôtel d’un formule*pauvre*1 et qui cache bien entendu un placard à balais. Mais non, la salle de bain WC. A ma disposition deux serviettes blanches, enfin qui devaient être blanches en début de carrière et deux gels douche dont je n’ai pas réussi à déterminer l’odeur tellement ça ne ressemblait à rien de connu.

Je décida donc de prendre ma douche avec mon gel douche. Et là, je me suis retrouvé dans la cage des supplices. Le flexible de douche était cassé et dès que j’ai ouvert le robinet je me suis tout pris dans la tête. Et comme l’eau n’étais pas encore chaude, j’ai crié ma Maman. Mais là, ce n’est rien à côté de ce qui allait se produire. Car mon sexe s’accrocha au morceau de fer qui dépassait du flexible comme un poisson s’accroche à un hameçon. Résultat, scarification du sexe gratuite. T’inquiète pas chérie, je panse mes blessures de guerre pour Noël. Merci les bal*merdique*ladins.

Puis, je suis allé manger au Vachalo Grill en tête en tête avec mon responsable. Et en revenant, j’ai eu comme un message, un signe de dieu.Fantastique, j’avais envie de faire caca et j’allais pouvoir tester les toilettes. Alors là aussi, il faut une certaine souplesse pour s’assoir sur la lunette des toilettes car la cuvette est carrément collée au mur et le lavabo empêche l’accession au trône. Je pense que l’architecte qui a créé les plans l’a fait ces toilettes pour des unijambistes. Je plains le mec qui a perdu la mauvaise jambe. Pardon pour cette touche d’humour noir. Lecteur, je t’explique la technique pour que tu ne sois pas désemparé si toi aussi tu fréquente ce genre d’endroits. Alors il faut que tu t’accroupisse et que tu forme un angle de 90°C avec tes jambes puis d’un pas souple, tu translatte ton corps jusqu’à la lunette des toilettes et là tu peux t’assoir mais de travers. Au moins, pas de risque de faire splash et d’avoir les fesses mouillées. Un conseil aussi, évite le PQ façon toile émeri., prévois le tien ou au pire des mouchoirs en papier. C’est à refiler à cette chère Valérie.

Ensuite, j’ai regardé le match sur l’écran LCD 100 cm son dolby surround. Non je plaisante, l’écran était proportionnel à la chambre et ne devait pas dépasser les 20 cm. Grâce au commentaire de jean Michel et de Thierry, je me suis endormi assez vite. Mais à 2h du matin je me suis réveillé et là, j’ai entendu comme un bruit d’eau qui coulait dans des canalisations. En fait, c’était l’eau de circulation de la clim qui était très bien positionnée au dessus de la porte pour cacher les toiles d’araignées. Impossible de me rendormir jusqu’à 3 h du matin.

Je partis donc à la station d’épuration avec 4 h de sommeil. Je peux dire que c’est une expérience à vivre (ou plutôt à en crever) que de sentir les bonnes odeurs de la station d’épuration à 3h du matin. Je pense qu’après ça, tu peux faire Koh Lanta. A 5h00, nous avions finis ce que nous avions à faire et je suis allé me recoucher.

A 8h, petit déj. Pour 5 euros, tu avais droit à du chocolat à l’eau, de la baguette industrielle, de la confiture chimique, de pains au lait sous plastique et du jus d’orange coupé à l’eau. Et moi qui rêvait de croissants et de pains au chocolat.

L’hôtel, c’est la vie de château, y a pas à dire.

Comments

[Becky Wincky]

Y'a pas à dire, c'était vraiment la loose ^^